une association
intercommunale ayant pour vocation de diffuser le folklore et les
traditions antillaises dans toute l’Ile de France.
Elle s’unit au
célèbre groupe de musiciens antillais Samblaj’ka, composé de
tambouyés, chachayés, chanteurs et marqueurs qui garantiront une
atmosphère conviviale et chaleureuse tout au long de la soirée.
Leur musique s’appuyant essentiellement sur les différents
rythmes musicaux qui compose la structure du
GWOKA.
Toutes les générations se mêleront, afin de rendre hommage
à la musique et aux traditions guadeloupéenne .
Photos soirée LEWOZ du
Vendredi 3
avril 2009
Lewoz
2007 à Sainte Geneviève des Bois Enorme Succès plus de 350 Participants
Témoignage Cher
compatriote,
C'est avec un énorme plaisir que je me suis rendu au lewoz. C'était la deuxième
édition pour moi. J'y étais l'année dernière et j'ai effectivement constaté une
hausse de la fréquentation.
Pour moi le rapprochement de la communauté est important. Ayant toujours vécu en
France, il est important de ne pas perdre cette tradition qui avait pour essence
de nous divertir de notre condition d'esclave. Tout en
sachant que cette
distraction était mal vu des colons...
Je n'ai que 33 ans mais je me suis tout de même rendu compte qu'il y avait très
peu de jeunes de moins de 20 ans. Mais justement c'est tout le travail que nous
devons entreprendre pour rappeler à notre jeunesse d'où nous venons.
J'ai vraiment passé une très bonne soirée, je vous en félicite. Je voudrais par
ailleurs souligner le fait que notre communauté peut organiser des rencontres
sans débordement. Il y avait du respect, de la fraternité.
Pour
des personnes qui ne se connaissaient pas c'est magnifique, nous étions comme
une grande famille. Voilà les valeurs que je partage.
Surtout pour tout ce que vous organisez, n'hésitez pas à m'envoyer vos
newsletters. Je répondrais présent dans la mesure du possible.
Merci
A bientôt
Nicolas
Moment de rassemblement de la communauté dans un but social, de
réflexion, identitaire et économique. Une swaré léwoz était le moment
privilégié de communication, d'échange et de détente entre les
esclaves.
Pendant la période des habitations
sucrières les
musiciensGwoka étaient pour la plupart des ouvriers agricoles.
C'était souvent les
mêmes musiciens qui animaient les léwoz, à savoir ceux du Nord Basse-Terre
considérés comme étant les meilleurs, les maîtres (exemple : Carnot, Maugrand,
Henri Delos, Christène Aigle,
Soptat, Kaya). Les principales régions du léwoz étaient le grand bassin cannier
du Nord
Basse-Terre et de la Grande-Terre (Moule, Petit-Canal, Saint-François). Vélo lui
était un électron libre à son époque, comme Boisbant et certains autres qui
relevaient plus des rassemblements festifs, associatifs ou des bodé.
Il est un instrument de musique hérité de la période esclavagiste,
un élément incontournable du gwo Ka , une forme
musicale qui, elle même,
est indissociable du patrimoine culturel
de la Guadeloupe.
Dès la venue du soir les gens du quartier
s'attroupent à proximité de la "kaz" (maison) de l'un d'entre eux, et
se
disposent en cercle.Ayant capté, les sons du "konk a lambi"
(conque de lambi), annonciateurs du "léwoz" ou les premiers crépitements des
tambours, ils se sont approchés à la lueur des "chal touné" (torches) qui
resteront allumés durant toute la nuit.En Guadeloupe, l'un des
hauts lieux des lewoz se trouve dans les grands fonds de Sainte-Anne.
- La Bamboula
Amusement, danse du Dimanche, de fête de commune.
Style réglementé par les maîtres à l'origine car le gwo ka a subi beaucoup de vicissitudes, de restrictions par crainte d'un langage qu'ils ne
maîtrisaient pas.
Alors,
ils autorisaient les fêtes "gentilles" du dimanche; (c'est
probablement ce qui a donné la Biguine ou le quadrille, qui
sait?).
De nos jours, il faut souligner l'apport des travaux de Gérard
Lokel, au même titre que Guy Konket, Loyson, ou Vélo.
L'esprit d'innovation et d'ouverture qui a tracé de nouvelles voies au
Gwo
Ka
devrait favoriser le développement de cette musique.
La
danse est étroitement liée à la tradition
musicale. Musique des tambours et chants pour les danses de
léwoz, musiques orchestrées, pour les quadrilles, la
mazurka, la valse créole et la biguine. Parmi ces danses, la
plus enracinée est celle qui se pratique sur les rythmes du Ka,
danses rituelles, de fertilité agraire etc.
Nous ne devons jamais oublier que le Ka nous vient de l'esclavage, et que l'une
de ses principales fonctions était la transmission, de son, de message, de
chaleur, d'émotions.. Pendant longtemps, cet instrument était associé aux vyénèg (mauvais nègre),
aux nèg a ronm (ivrognes).
Le Gwo
KA
est l’âme même du peuple Créole,dans
ces rythmes nos ancêtres esclavesont
laissé toute leur souffrance et leur révolte ;interdit avant 1848, ignoré, méconnu. Le
Ka, avec toute sa puissancerevendique aujourd’hui sa place comme étant la musique
privilégiée de la culture du peuple créole.
Le rythme unificateur est le "boula noir" ou
toumblack.
Ce style est présent surtout en Grande terre, dans les Grands Fonds. Le lewoz au commandement
Avec un commandeur qui "gérait" les couples de danseurs à la manière du
quadrille, système figé, tombé dans l'oubli depuis de longue date.
- Le Lewoz au commandement :
Avec un commandeur qui "gérait" les couples de danseurs à
la manière du quadrille, système figé,
tombé dans l'oubli depuis de longue date.
Certains groupent culturels perpétuent cette
tradition ancestrale :
Kanpèch, Gwabaka, Odja, Kalenda, Vidanj, Fey a
madè, pour ne citer que ceux-là.et Ka Maniok
Les veillées
Robert Loyson en 1964 a été le premier à avoir chanté des veillées au tambour.
Il n'y a pas d'instrument, mais la musique est rythmée
vocalement par des onomatopées appelées boulagel,
banjogita, sonora-waka.
Robert Loyson en 1964 a été le premier à avoir chanté des veillées au tambour.
Il n'y a pas d'instrument, mais la musique est rythmée vocalement par des
onomatopées appelées boulagel, banjogita, sonora-waka.
Robert Loyson en 1964 a été le premier à avoir chanté des veillées au
tambour.
Le rythme unificateur est le "boula noir" ou toumblak. Ce style est présent
surtout en Grande-Terre, dans les Grands Fonds. Nous avons perdu
dernièrement l'un de nos derniers grands, Sergius Geoffroy, illustre
chanteur de veillées de la Guadeloupe profonde, saintannais de souche qui a
laissé un répertoire d'ailleurs fort riche, donc de très belles chansons.
Mais si le chant a pris fin, la veillée est loin de s'achever sans le
déroulement du "SOVEVAYAN"
SOVEVAYAN
Deux "vayan" ou "majo" (deux homme forts ) se font face
au milieu de la ronde et luttent corps à corps jusqu'à ce que l'un
des deux renverse l'autre. Le SOVEVAYAN est accompagné d'un chant dont
les paroles sont à dessein provocantes:
Pour apprendre le Gwo
Ka nous
vous recommandons l'ouvrage METOD-KA
de maître Christian
DAHOMAY contac :
B.P 23 97122 BAIE MAHAULT CEDEX