Election de Barack Obama: Yes WE can!
C’est avec émotion que nous nous sommes
réjouis mercredi dernier de l’élection de
Barack Obama, 44ème président des
Etats-Unis.
Yes WE can !
Cette élection prouve que le
chemin parcouru a été difficile mais nous
avons remporté une étape décisive. Pour de
nombreux afro-américain ce choix était
d’autant plus déterminant qu’il reflétait
l’espoir d’avoir à la tête de leur nation un
homme de leur communauté, ce qui est
désormais chose faite : Barack Obama prendra
sa fonction à la maison blanche le 20
Janvier prochain.
Au-delà des larmes de bonheur et d’un
véritable sentiment de justice
Soyons réjouis de montrer et d’extérioriser
nos cultures et nos couleurs qui créent la
diversité, thème tant mis en avant dans les
entreprises et les média. Nous avons
remporté une étape, étape qui fait une fois
de plus évoluer les mentalités et l’image
que nous véhiculons. D’autres étapes encore
nous attendent à nous de les saisir et de
changer les opinions de nos réfractaires et
des personnes encore craintives car Yes We
can*.
Oui, nous pouvons
Obama, Président des
Etats-Unis d'Europe
Obama, Président des
Etats-Unis d’Europe.
Pourquoi bouder son
plaisir devant une
campagne si bien
réussie. Barak Obama,
« citoyen des Etats-Unis
et citoyen du monde »,
comme il s’est présenté
lui-même à Berlin,
achève une tournée
internationale assez
triomphale.
Avec trois joyaux, qui
ne peuvent que marquer
les esprits.Au
dessus du lot, cette
réussite pour celui qui
avait voté contre la
guerre
en Irak : le soutien
affiché du premier
ministre irakien
al-Maliki pour le plan
de retrait des GI's en
16 mois auquel s’est
engagé Obama. Net et
propre. Retenons notre
souffle.
Barack Obama : l’incarnation
du rêve de Martin Luther
King Barack
Obama incarnera « la
promesse américaine » dans
la course à la Maison
Blanche. Dans un
discours-programme, prononcé
jeudi à Denver, il a donné
les grandes lignes de sa
politique sociale et
économique et du nouveau
visage de l’Amérique sur la
scène internationale.
Investi par les démocrates
pour la présidentielle, le
sénateur noir de l’Illinois
donne chair au rêve du
pasteur King. Au-delà de sa
communauté, il semble avoir
convaincu un pays lors du
dernier jour de la
convention démocrate.
Le discours qui l'a fait
connaître au grand public.
l y a quatre ans, Barack Obama
était arrivé en parfait inconnu à la convention
démocrate de Boston chargé d'introniser John Kerry.
Invité à s'exprimer au 2e jour de la grand-messe, il
avait fait, en moins de vingt minutes, une irruption
brutale sur la scène politique américaine en prononçant
un discours aujourd'hui considéré comme historique. Son apologie du rêve américain fut le point
de départ de son irrésistible ascension qui le conduit à
recevoir aujourd'hui officiellement l'investiture du
parti démocrate pour la présidentielle.
Son discours sur la réconciliation des Américains au-delà de leurs différences va toucher des millions de personnes.
n'y a pas une Amérique libérale et une Amérique
conservative,
il n'y a que les Etats-Unis d'Amérique.
Il n'y a pas une Amérique noire, une Amérique blanche,
une Amérique latino et une Amérique asiatique, il n'y a
que les Etats-Unis d'Amérique" novembre 2004, Barack
Obama est élu au Sénat des Etats-Unis.
Il prête serment comme sénateur le 5 janvier 2005. Il
devient le seul afro-américain à siéger au Sénat.
CAUCUS DES MOINES
3 janvier 2008
Bien que l’on soit tenté de juger ma
candidature sur des critères purement raciaux, nous
avons remporté des victoires impressionnantes dans les
états les plus blancs du pays. En Caroline du Sud, où
flotte encore le drapeau des Confédérés, nous avons
construit une coalition puissante entre Afro-Américains
et Américains blancs.
Cela ne veut pas dire que l'appartenance raciale n'a
joué aucun rôle dans la campagne. A plusieurs reprises
au cours de la campagne, des commentateurs m’ont trouvé
ou « trop noir » ou « pas assez noir ».
Nous avons vu surgir des tensions raciales dans la
semaine qui a précédé les primaires de la Caroline du
Sud. Les médias ont épluché chaque résultat partiel, à
la recherche de tout indice de polarisation raciale, pas
seulement entre noirs et blancs mais aussi entre noirs
et bruns.
Et pourtant ce n’est que ces deux dernières semaines que
la question raciale est devenue un facteur de division.
D’un côté on a laissé entendre que ma candidature était
en quelque sorte un exercice de discrimination positive,
basé seulement sur le désir de libéraux [Ndt : gens
de gauche] candides d’acheter à bon marché la
réconciliation raciale.
Discours OBAMA San Antonio TX
4 mars 2008
J’ai choisi de me présenter aux élections
présidentielles à ce moment de l’histoire parce que je
crois profondément que nous ne pourrons résoudre les
problèmes de notre temps que si nous les résolvons
ensemble, que nous ne pourrons parfaire l’union que si
nous comprenons que nous avons tous une histoire
différente mais que nous partageons de mêmes espoirs,
que nous ne sommes pas tous pareils et que nous ne
venons pas du même endroit mais que nous voulons aller
dans la même direction, vers un avenir meilleur pour nos
enfants et petits-enfants.
Cette conviction me vient de ma foi
inébranlable en la générosité et la dignité du peuple
Américain. Elle me vient aussi de ma propre histoire
d'Américain. Je suis le fils d'un noir du Kenya et d'une
blanche du Kansas.
J’ai été élevé par un grand-père qui a
survécu à la Dépression et qui s'est engagé dans
l'armée de Patton pendant la deuxième Guerre Mondiale,
et une grand-mère blanche qui était ouvrière à la chaîne
dans une usine de bombardiers quand son mari était en
Europe.
OBAMA
le 18 mars 2008 Philadelphia
" Nous
le peuple, dans le but de former une union plus
parfaite."
Il y a deux cent vingt et un ans,
un groupe d'hommes s’est rassemblé dans une salle qui
existe toujours de l'autre côté de la rue, et avec ces
simples mots, lança l'aventure inouïe de la démocratie
américaine.
Agriculteurs et savants, hommes politiques et patriotes
qui avaient traversé l’océan pour fuir la tyrannie et
les persécutions, donnèrent enfin forme à leur
déclaration d’indépendance lors d’une convention qui
siégea à Philadelphie jusqu’au printemps 1787.
Ils finirent par signer le document rédigé, non encore
achevé. Ce document portait le stigmate du péché
originel de l’esclavage, un problème qui divisait les
colonies et faillit faire échouer les travaux de la
convention jusqu’à ce que les pères fondateurs décident
de permettre le trafic des esclaves pendant encore au
moins vingt ans, et de laisser aux générations futures
le soin de l’achever.
Discours de campagne
dans le
New Hampshire
10 janvier 2008.
Lorsque nous avons surmonté des épreuves apparemment insurmontables ; lorsqu’on nous a dit que nous n’étions pas prêts, ou qu’il ne fallait pas essayer, ou que nous ne pouvions pas, des générations d’Américains ont répondu par un simple credo qui résume l’esprit d’un peuple.
Oui, nous pouvons.
Ce credo était inscrit dans les documents fondateurs qui déclaraient la destinée d’un pays.
Oui, nous pouvons.
« Il a été murmuré par les esclaves et les abolitionnistes ouvrant une voie de lumière vers la liberté dans la plus ténébreuse des nuits. « Oui, nous pouvons.
Discours de Barack Obama le
mercredi 4 juin, devant l’American Israel Public Affairs
Committee
Ce discours intervient au
lendemain de sa réussite à réunir suffisamment de
délégués pour s’assurer de la nomination en tant que
candidat démocrate, et pour devenir le premier candidat
de couleur à la présidence des Etats-Unis.
Dans ces observations préparées par son équipe
de campagne, Obama tente de dissiper les doutes exprimés
par certains électeurs juifs au sujet de sa candidature.
Et nous devons travailler avec l’Europe,
le Japon et les pays du Golfe afin de trouver toutes les
voies, en-dehors de l’Onu, permettant d’isoler le régime
iranien –
depuis la
suppression de garanties bancaires et l’imposition de
sanctions financières, jusqu’au boycott des entreprises
associées aux Gardes de la Révolution iranienne, dont la
brigade Al-Quds a été à
juste titre cataloguée dans les organisations
terroristes, en passant par l’interdiction d’exporter du
pétrole raffiné vers l’Iran.